Robots et astronautes en vedette dans un premier aperçu de la nouvelle politique spatiale du Canada

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Il y a environ six ans, le Canadarm - le bras robotique emblématique du Canada utilisé dans l'espace - a été presque vendu à une entreprise aux États-Unis, ainsi que d'autres technologies spatiales de MacDonald, Dettwiler and Associates. Le gouvernement canadien a bloqué la vente et a rapidement promis une politique spatiale pour mieux soutenir l’industrie canadienne.

Cette promesse a été faite en septembre 2008. «Le temps presse», a déclaré le ministre de l'Industrie de l'époque, Jim Prentice, aux journalistes lors de l'annonce de la création d'une politique spatiale. Aujourd'hui, 65 mois plus tard, le gouvernement a rendu public le cadre de haut niveau de cette politique. Les astronautes, les télescopes et oui, le Canadarm y sont tous mentionnés en évidence.

Il s'est passé beaucoup de choses en six ans. Les décideurs politiques citaient le rôle du successeur du Canadarm2 dans la construction de la station spatiale. Maintenant, le bras fait aussi des choses qui étaient à peine imaginables en 2008 - à savoir, l'accostage de vaisseaux spatiaux commerciaux tels que SpaceX's Dragon à la Station spatiale internationale. Il montre à quelle vitesse la technologie spatiale peut changer en une demi-décennie.

En 13 pages, il n’ya pas encore beaucoup d’informations dans le cadre canadien, mais il y a des déclarations sur les priorités du gouvernement. Continuez le programme des astronautes (ce qui est une excellente nouvelle après le succès de Chris Hadfield). Un fort accent sur la collaboration avec le secteur privé. Et une promesse de continuer à financer la contribution du Canada au James Webb Space Telescope, le prochain grand observatoire spatial de la NASA.

Ce sont les 5 priorités principales énumérées dans le plan:

  • Le Canada d'abord: Servir les intérêts du Canada de «souveraineté, sécurité et prospérité». À titre d'exemple: le pays a une énorme masse terrestre peu peuplée, de sorte que des satellites sont régulièrement utilisés pour voir quels navires et autres activités se déroulent dans les territoires. C'est une des principales raisons du lancement de la constellation de satellites Radarsat en 2018.
  • Travailler ensemble à l'échelle mondiale: Le Canada dispose d'un budget spatial minime (488,7 millions de dollars en 2013-2014, 435,2 millions de dollars en 2014-2015 et 382,9 millions de dollars en 2015-2016), il compte donc sur d'autres pays pour acheminer sa charge utile, ses astronautes et ses satellites dans l'espace. Cette section fait également référence à l'engagement du Canada envers la Station spatiale internationale, qui (comme avec d'autres pays) s'étend au moins jusqu'en 2024. C'est une bonne nouvelle pour les astronautes Jeremy Hansen et David Saint-Jacques, qui attendent leur premier voyage là-bas.
  • Promouvoir l'innovation canadienne:Le télescope James Webb (auquel le Canada fournit des optiques et un système de guidage) est spécifiquement cité ici avec le Canadarm. Les domaines prioritaires sont les forces historiques du Canada en matière de robotique, d’optique, de communications par satellite et de radar spatial, ainsi que les «domaines d’expertise émergents».
  • Inspirer les Canadiens:Fondamentalement, une déclaration disant que le gouvernement «recrutera et gardera du personnel hautement qualifié», ce qui signifie plus concrètement qu'il devra continuer à soutenir financièrement les entreprises spatiales canadiennes par le biais de contrats, par exemple, pour que cela se produise.

Ce dernier point en particulier semblait résonner chez au moins un groupe industriel.

«Un plan stratégique à long terme pour le programme spatial canadien est essentiel pour notre industrie. Pour investir efficacement dans l'innovation, la technologie et le développement de produits, nous comptons beaucoup sur les priorités du gouvernement pour le programme spatial », a déclaré Jim Quick, président de l'Association des industries aérospatiales du Canada (un grand groupe qui représente les intérêts de sociétés spatiales privées.)

En attendant la publication de plus de détails, voici quelques précieuses lectures. Le volume spatial du rapport Emerson (les conclusions d'un comité d'examen de l'aérospatiale nommé par le gouvernement énuméré en 2012) appelait à plus d'argent et à un financement plus stable de l'Agence spatiale canadienne, entre autres recommandations.

Et voici la réponse point par point du gouvernement fin 2013. En réponse au financement: «Le financement total de l'ASC restera inchangé et aux niveaux actuels. Le gouvernement tirera également parti des programmes existants pour mieux soutenir l'industrie spatiale. » De plus, le programme de développement des technologies spatiales de l'ASC sera doublé pour atteindre 20 millions de dollars par an d'ici 2015-2016, ce qui reste inférieur à la recommandation du rapport Emerson d'ajouter 10 millions de dollars pour chacune des trois prochaines années.

Que pensez-vous de la politique? Faites le nous savoir dans les commentaires.

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