Revue de livre: Les cinquante ans du Canada dans l'espace - L'anniversaire du COSPAR

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La capacité technique signale l’avènement d’un pays au premier rang mondial. Gordon Shepherd et Agnes Kruchio en décrivent un dans leur livre «Cinquante ans du Canada dans l’espace - L’anniversaire du COSPAR". Dans ce document, ils montrent que les limites d'une nation en termes de personnes et de ressources n'équivalent pas nécessairement à un manque de capacités ou de capacités techniques.

Les Canadiens ont construit le satellite Alouette I sur une durée de 4 ans et l'ont vu réussir son lancement en septembre 1962. À part les États-Unis et l'URSS, aucun autre pays n'avait réussi un tel exploit. Pourtant, ce n'était pas un événement unique. Ce satellite était le prolongement d'une spécialité canadienne, l'étude des densités d'électrons au-dessus de la Terre. Après le lancement, de nouvelles études ont enrichi les connaissances scientifiques sur les aurores et les champs magnétiques du nord. Au-delà de cela, les Canadiens ont depuis étudié les sciences de la vie et repoussé les limites dans le domaine de la robotique. Par conséquent, même sans capacité de lancement autochtone, le Canada a eu un impact positif sur les sciences spatiales en choisissant et en choisissant avec soin.

Le livre de Shepherd et Kruchio montre que les Canadiens ont eu 50 ans occupés et productifs dans le domaine des sciences spatiales. Leur livre commence par des événements un peu plus tôt que dans le titre, le financement des études étant disponible au début des années 1930. Ensuite, les aventuriers ont voyagé dans les hivers froids de l'Arctique pour prendre des expositions chronométrées des aurores boréales. Ces types fidèles ont bravé les ours polaires et l'isolement pour rassembler la première revue organisée de l'un des spectacles les plus agréables de la nature. Mais, leur intérêt n'était pas tout pour les jolies images. Ce livre montre également que leurs contributions ont été un vrai début dans l'étude de l'ionosphère protectrice autour de la Terre. Cela montre également qu'au fil des années, le financement a augmenté. Et, par conséquent, la recherche aussi. Les fusées et les ballons ont remplacé la photographie au sol. Plus de gens se sont joints à nous. Pourtant, comme cela devient évident, le coût de cisaillement de la recherche a imposé de plus en plus de restrictions aux scientifiques. Avec un virage assez récent vers la télédétection et les astronautes, le Canada cherche maintenant à financer les applications des sciences spatiales plutôt qu'à se plonger dans la recherche pure. Ainsi, bien qu’à peine deux générations se soient écoulées, ce livre montre un passé chargé et un changement fondamental dans la recherche spatiale d’une nation.

Ce livre de Shepherd et Kruchio rassemble efficacement de nombreux aspects de l’histoire des sciences spatiales du Canada. Des souvenirs vifs rappellent l'époque de sommités telles que Dan Rose, Balfour Currie et Frank Davies. Nous lisons des programmes qui jaillissent des profondeurs des salles de l'Université de la Saskatchewan, des rampes de lancement du Churchill Rocket Range et des laboratoires du DRTE. Les appareils tels que les ionosondes, les interféromètres et le Lidar ont de brèves descriptions techniques, puis un passage un peu plus long décrivant leur utilisation. Parmi toutes ces données et informations, les réimpressions occasionnelles de certaines entrées de journal intime contrastent nettement et agréablement avec la prose autrement sèche.

En plus d'être sec, la portée de ce livre est une autre faiblesse. En règle générale, l'examen d'un domaine de recherche en expansion comporte plus d'entrées à la fin qu'au début. Ce livre, cependant, se concentre principalement sur le début et le moyen terme, lorsque les Canadiens étudiaient l'ionosphère. En comparaison, la science la plus récente apparaît, brièvement, vers la fin et ressemble à une collection de communiqués de presse. Ceci, couplé avec un premier chapitre sur place sur la formation du COSPAR, porte atteinte à une revue par ailleurs intrigante de la science et des scientifiques.

Pourtant, les Canadiens qui souhaitent en savoir plus sur les réalisations spatiales de leur pays apprécieraient ce livre. De plus, les observateurs de l'industrie qui se demandent d'où viennent et où vont certaines organisations nationales pourraient simplement obtenir des réponses. Et tous ceux qui pensent qu’ils sont trop petits pour contribuer pourraient lire ceci et donner un coup de fouet à leur ego.

De tant de perspectives, cinquante ans, c'est un temps incroyablement court. Mais, dans le domaine de la science et de la technologie, c'est une vaste durée. Livre de Gordon Shepherd et Agnes Kruchio «Cinquante ans du Canada dans l’espace - L’anniversaire du COSPAR»Décrivent certains des progrès scientifiques réalisés par les Canadiens. Le Canada et de nombreux autres pays contribuant aux sciences spatiales, les prochaines années devraient voir des réalisations égales ou supérieures.

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