Je ne connais pas votre connexion Internet, mais j'ai assez de mal à brancher mon réseau domestique. Dans un esprit de coopération, Mars Express de l'ESA sera sur place pour observer l'atterrisseur Phoenix pendant ses phases d'entrée et d'atterrissage de la mission.
Si tout se passe bien, Phoenix décollera de Cap Canaveral le 4 août pour se diriger vers la planète rouge au sommet d'une fusée Boeing Delta II. Il faudra ensuite plusieurs mois pour atteindre Mars, arrivant au printemps 2008.
Pour les missions sur Mars, le moment le plus dangereux est la phase d'entrée, de descente et d'atterrissage (EDL), où le vaisseau spatial plonge dans la fine atmosphère martienne. Allez trop vite et vous vous écrasez sur la planète; trop lent et vous sautez simplement de l'atmosphère et vous vous dirigez vers l'espace. Pour plus d'informations sur les raisons de cette difficulté, consultez cet article.
Avec une telle manœuvre dangereuse, il est bon de savoir qu'il y aura une autre paire d'yeux regardant au-dessus. Mars Express optimisera son orbite au cours des prochains mois afin de garder Phoenix directement en vue pendant toute la phase EDL. Mars Express est équipé d'un boîtier électronique spécial conçu pour communiquer avec les atterrisseurs à la surface de Mars. Il a été initialement conçu pour communiquer avec Beagle 2, mais il sera réutilisé pour parler à Phoenix.
Si tout se passe bien, Mars Express recevra des mises à jour régulières de Phoenix tout au long des étapes décentes et d'atterrissage, puis sur la durée de vie prévue de l'atterrisseur de 90 jours. Espérons que tout se passe bien, mais si les choses tournent mal, le vaisseau spatial sera en mesure de donner aux contrôleurs de mission des informations détaillées sur la façon dont l'atterrisseur est parti en éclats, afin qu'ils puissent comprendre pourquoi. Si seulement Beagle 2 avait eu autant de chance.
Source d'origine: communiqué de presse de l'ESA